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Un nombre grandissant de personnes développent un état de « burnout » vis-à-vis de leur travail et aussi de leur couple, famille et amis. Celles ayant beaucoup de responsabilités, comme des hommes d’affaires, cadres moyens ou supérieurs, commerçants, professions libérales, etc., sont particulièrement à risque. L’installation du burnout est insidieuse. On peut ne pas le remarquer pendant longtemps, car la personne semble productive; il y a cependant une perte de plus en plus radicale du plaisir ressenti dans le processus d’accomplir son travail et d’ être avec autrui. Cette personne surenchère dans sa productivité au niveau du travail, cela devient sa seule valeur. Les autres ne comptent plus vraiment pour la personne en burnout, ils sont comme des objets et elle ne ressent pas d’empathie pour autrui; elle ne ressent pas non plus d’empathie envers les parties de soi en voie d’être perdues. Une fois le burnout bien en place, le chemin de retour peut s’avérer long et ardu vers une vie saine ayant une panoplie variée de plaisirs et des relations riches et évolutives et non plus juste fonctionnelles. Nous travaillons avec des patients en burnout ou qui s’y approche, pour : tout d’abord, diminuer aussi rapidement que possible les symptômes dépressifs, anxieux et obsessifs de sorte que la personne recommence à éprouver de réels plaisirs dans son quotidien ; augmenter la conscience du patient des dégâts relationnels autour de lui et l’aider à réanimer ses relations ; l’accompagner dans l’apprentissage de poser des limites et se centrer, et appliquer ces pratiques aux situations clefs de son quotidien ; l’amener à (re-)développer la sensibilité fine aux messages de son corps et aux besoins de celui-ci, lesquels ont typiquement été négligés, et mettre en place des formes d’exercice physique au-delà du fonctionnel ainsi qu’une autre façon de se nourrir ; pour maintenir ses acquis face aux défis ou tentations qui ne manqueront pas de se présenter, lancer l’utilisation d’un logbook thématique en tant qu’outil d’auto-renforcement et aussi de création personnalisées de nouvelles ressources adaptatives ; l’aider à découvrir les sources profondes en soi de la tendance à entrer en burnout. On s’occupe de ces six « points » dans un ordre qui convient à l’individu. Dans la pratique, en fait, on intervient lors d’une séance typique sur plusieurs points à la fois en fonction de ce que le patient y apporte. Les séances sont en principe individuelles, mais au cas où le couple est en forte souffrance nous proposons des séances de couple en parallèle à une fréquence d' environ 1 par 3 ou 4 semaines; en effet, si le conjoint du patient, en réaction aux comportements, est devenu : distant indifférent hostile explosif les séances de couple pourront en faire un allié du patient dans ses efforts à changer car elles donnent au conjoint l’opportunité d’être écouté à propos de ses propres difficultés amplifiées par le burnout du patient. Le résultat final d’une thérapie bien investie est parfois une transformation très substantielle de la manière de vivre. Ce patient sera content d’avoir été obligé à suivre une thérapie par laquelle il aura fait des découvertes essentielles pour toute sa vie future . Le burnout n'est pas qu'un problème médical ou psychiatrique. Pour être plus conscient de ses dimensions sociologiques et philosophiques, l'interview du chercheur Belge Pascal CHABOT (Ihecs, Bruxelles), par le Vif L'Express du 8 juin 2013, est très intéressante. Cliquer ici pour la lire.
Un nombre grandissant de personnes développent un état de « burnout » vis-à-vis de leur travail et aussi de leur couple, famille et amis. Celles ayant beaucoup de responsabilités, comme des hommes d’affaires, cadres moyens ou supérieurs, commerçants, professions libérales, etc., sont particulièrement à risque. L’installation du burnout est insidieuse. On peut ne pas le remarquer pendant longtemps, car la personne semble productive; il y a cependant une perte de plus en plus radicale du plaisir ressenti dans le processus d’accomplir son travail et d’ être avec autrui. Cette personne surenchère dans sa productivité au niveau du travail, cela devient sa seule valeur. Les autres ne comptent plus vraiment pour la personne en burnout, ils sont comme des objets et elle ne ressent pas d’empathie pour autrui; elle ne ressent pas non plus d’empathie envers les parties de soi en voie d’être perdues. Une fois le burnout bien en place, le chemin de retour peut s’avérer long et ardu vers une vie saine ayant une panoplie variée de plaisirs et des relations riches et évolutives et non plus juste fonctionnelles. Nous travaillons avec des patients en burnout ou qui s’y approche, pour :
tout d’abord, diminuer aussi rapidement que possible les symptômes dépressifs, anxieux et obsessifs de sorte que la personne recommence à éprouver de réels plaisirs dans son quotidien ;
augmenter la conscience du patient des dégâts relationnels autour de lui et l’aider à réanimer ses relations ;
l’accompagner dans l’apprentissage de poser des limites et se centrer, et appliquer ces pratiques aux situations clefs de son quotidien ;
l’amener à (re-)développer la sensibilité fine aux messages de son corps et aux besoins de celui-ci, lesquels ont typiquement été négligés, et mettre en place des formes d’exercice physique au-delà du fonctionnel ainsi qu’une autre façon de se nourrir ;
pour maintenir ses acquis face aux défis ou tentations qui ne manqueront pas de se présenter, lancer l’utilisation d’un logbook thématique en tant qu’outil d’auto-renforcement et aussi de création personnalisées de nouvelles ressources adaptatives ;
l’aider à découvrir les sources profondes en soi de la tendance à entrer en burnout. On s’occupe de ces six « points » dans un ordre qui convient à l’individu. Dans la pratique, en fait, on intervient lors d’une séance typique sur plusieurs points à la fois en fonction de ce que le patient y apporte. Les séances sont en principe individuelles, mais au cas où le couple est en forte souffrance nous proposons des séances de couple en parallèle à une fréquence d' environ 1 par 3 ou 4 semaines; en effet, si le conjoint du patient, en réaction aux comportements, est devenu :
distant indifférent hostile explosif
distant
indifférent
hostile
explosif
les séances de couple pourront en faire un allié du patient dans ses efforts à changer car elles donnent au conjoint l’opportunité d’être écouté à propos de ses propres difficultés amplifiées par le burnout du patient.
Le résultat final d’une thérapie bien investie est parfois une transformation très substantielle de la manière de vivre. Ce patient sera content d’avoir été obligé à suivre une thérapie par laquelle il aura fait des découvertes essentielles pour toute sa vie future . Le burnout n'est pas qu'un problème médical ou psychiatrique. Pour être plus conscient de ses dimensions sociologiques et philosophiques, l'interview du chercheur Belge Pascal CHABOT (Ihecs, Bruxelles), par le Vif L'Express du 8 juin 2013, est très intéressante. Cliquer ici pour la lire.
Le résultat final d’une thérapie bien investie est parfois une transformation très substantielle de la manière de vivre. Ce patient sera content d’avoir été obligé à suivre une thérapie par laquelle il aura fait des découvertes essentielles pour toute sa vie future .
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